1 mois avec lui, le bilan

septembre 25, 2018



Le 21 j'ai eu le plaisir de dire : mon fils a 1 mois !
Même si le temps m'a semblé une éternité, je constate finalement que tout s'est passé à une vitesse folle. On m'a demandé plusieurs fois de revenir sur ce premier mois, et de vous raconter le bilan en tant que jeune maman. Je vais donc tout vous raconter !

Le retour de la maternité


A la naissance de William, j'ai eu la chance de me sentir tout de suite mère. Je ressentais un véritable lien entre lui et moi, renforcé par le fait qu'il ressemble tant à son père, que j'aime de tout mon cœur.

Pendant notre séjour à la maternité, nous avons appris a être parents. Même si nous nous y étions préparés depuis 9 mois, on devait tout réapprendre en fonction de notre enfant, et autant vous dire qu'on a été plutôt gauches parfois ! Changer la couche, donner le bain, prendre la température... On apprends tout à la vitesse de l'éclair, souvent en partant de zéro, et parfois cela peut être déroutant.
Pour Chéri c'était assez fastidieux, il découvrait tout en temps réel, et la quantité d'informations le submergeait un peu par moment. 

Une nuit, je me suis retrouvée seule avec mon fils, car Chéri avait dû s'absenter pendant le séjour mater'. Curieusement, je me suis sentie profondément à l'aise et tranquille. Je me rappelle avoir mis une musique douce sur ma borne wifi, et avoir passé une grande partie de la soirée à regarder mon bébé que je trouvais si beau. Lui et moi étions sereins, et tout s'est très bien passé.

Quand finalement nous sommes rentrés à la maison, nous avons tout de suite adapté les lieux pour que tout se passe au mieux. J'ai ré-organisé la table à langer en conséquence, on a installé la poussette, le transat...

Pour nos chats, c'était une immense découverte. Noah était très anxieux et curieux à la fois, tandis que Circée semblait imperturbable. Encore aujourd’hui ils découvrent ce nouveau membre de la famille.

Un bébé et le sommeil


Quand on apprends la vie de parents, on est toujours sur le qui-vive. Aucune journée ne se ressemble, et on doit se préparer à toutes les éventualités.
Comme recommandé par les spécialistes, nous avions fait le choix de faire dormir notre bébé dans notre chambre. Il était confortablement installé dans sa nacelle, notre lit en face de lui.

Les nuits, c'était la grande angoisse de notre couple. Nous ne savions absolument pas à quoi nous attendre.
Comme toutes les mamans, je me levais régulièrement pour écouter la respiration de mon fils, terrorisée par la mort subite du nourrisson. Mon Chéri bondissait du lit aux moindres grognements, bruits de déglutition, respiration haletante... Trouver le sommeil est très pénible au départ, même si le bébé dort !

Il faut dire que William nous a toujours beaucoup surpris avec son cycle de sommeil. Même si, de manière générale, il s'en tient à 21h-2h-6h, il lui est arrivé de faire des nuits de 8h, sans aucune raison apparente.
Nous nous retrouvions à ne pas pouvoir fermer l’œil, car ce changement de rythme nous perturbaient énormément.
Au final, notre petit chou est plutôt régulier, et nous avons fini par nous adapter à son mode de sommeil. Tout est une question d'organisation : nous préparons le nombre de biberons à l'avance (eau et poudre séparées) que nous déposons dans sa chambre, une couche est toujours posée et dépliée sur la table à langer, nous nous en tenons à certains horaires pour le coucher...

Après les trois premières semaines, nous avions finalement fait le choix de faire dormir bébé dans sa chambre, dons son couffin. Un bébé qui dort, c'est affreusement bruyant, et nous étions beaucoup trop stressés au moindre son.
Au départ j'étais très réticente à cette idée, mais finalement j'ai pesé le pour et le contre : il vaut mieux s'occuper de William a tête reposée, plutôt qu'accumuler la fatigue et risquer de faire des erreurs potentiellement dangereuses dans la nuit.
Il faut croire que même pour lui, ça a été bénéfique. Il dort dans un silence total, parfois bercé par sa veilleuse Pabobo (il l'adore !) et cela lui a permis d'être plus régulier.

Adapter son temps libre avec un nourrisson


Le plus gros changement a été vis à vis de nos activités. Les premiers jours sont véritablement chaotiques. On vit bébé, on mange bébé, on dort bébé... On voit les heures défiler à toute vitesse, et parfois on se demande si la vie va se résumer à s'occuper exclusivement de notre enfant.

En réalité, c'est également une question d'organisation. Le fait d'être deux aide beaucoup, on échange les rôles régulièrement pour offrir à l'autre quelques heures de répit.
Même avec William, je trouve toujours le temps de travailler, de jouer aux jeux vidéos ou de regarder une bonne série.

Il faut faire un effort considérable au départ, pour ne pas se laisser envahir par le quotidien. Main dans la main, on a essayé de ne pas changer nos habitudes, de prendre du bon temps. Parfois on se fait des apéros, et je continue de faire de bons petits plats.
On nourrit Will vers 20h, et on le met directement dans sa chambre pour la nuit, avec notre visiophone. La soirée nous appartient toujours, et on la passe ensemble, comme un couple traditionnel.

Cet étranger si familier


Je pense que le plus difficile pendant le premier mois, c'est d'apprendre à connaître son bébé. On découvre tout à tâtons, on interprète parfois très mal les signaux.
Un bébé qui vient de naître, c'est avant tout des responsabilités, et bien peu de récompenses. On se retrouve à le changer, le nourrir, le calmer, le coucher. Etant donné qu'il n'a pas encore toutes ces capacités, on désespère parfois : on aimerait un sourire, ou pouvoir jouer avec son bambin.
Mais c'est la réalité, le premier mois de vie, un bébé dort et mange presque exclusivement.

Par moment, nous nous sentions un peu esclaves de ce petit être qui semblait ne rien exprimer, ni vrai sourire, ni émerveillement. Il pleure la majeure partie du temps, et ses moments de calme se font dans le sommeil.

Le premier mois est un jeu de patience. Il ne faut pas désespérer, et laisser ce petit être évoluer à son rythme et s'épanouir. Cela peut paraître long, mais finalement, on constate petit à petit les progrès.

Même si au départ William était assez inactif, il est maintenant très joueur et curieux ! C'est un bébé qui ne dort presque jamais en journée, il veut toujours s'amuser, découvrir.
J'ai appris à comprendre ses pleurs, à savoir détecter l'ennui et trouver des moments pour l'éveiller et le solliciter.
Finalement on est fasciné par ce petit garçon qui apprend à devenir un humain sociable. On se rend compte que ce qui nous paraît évident en tant qu'adulte (suivre un objet des yeux, découvrir les sons ou attraper des choses) est un véritable monde ouvert pour un bébé.
Je l'installe sous son portique d'éveil et je l'observe sourire et faire "Areuh" joyeusement, comme si ces peluches si banales, étaient véritablement extraordinaires.

Il apprends tout très vite : Allongé, les pieds posés sur du papier crissant, il comprends très rapidement que le bruit est généré lorsqu'il est en mouvement. S'en suit alors une formidable danse de bébé, comme une petite grenouille agitée.

L'émerveillement commence, mais il faut savoir être patient.



Si je devais faire le bilan de ce premier mois, je dirais que tout s'est déroulé dans l'apprentissage, et se termine dans une routine rassurante. Le début a été un peu fastidieux, car inédit pour nous. Mais aujourd’hui nous avons nos marques, nos repères. On ne craint plus de manipuler notre bébé, on sait décrypter ses pleurs, et on retrouve de plus en plus de temps pour nous.
William n'a rien changé dans nos vies, il n'est venu que s'y greffer comme un chaînon indispensable à notre bonheur. 

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